Le Nord du Vietnam, une pure merveille…

Le Nord du Vietnam, une pure merveille…

30 Janvier

Bien arrivés à Tam Coc, petit village de la baie d’Halong terrestre, il est 4h du matin et le bus nous dépose au centre du patelin. Notre auberge se situe un peu à l’extérieur, à plus d’1,5 km donc nous marchons à moitié endormis avec nos 15 kg sur le dos. Complètement KO, la proprio nous a libéré une chambre pour le prix d’une demi-nuit et la clé nous attend sur le comptoir. Ouf, un bon lit bien chaud, et nous sombrons pour quelques heures.

On se réveille, un peu sonnés mais juste à temps pour le petit dej’ et quel festin! Thé, café, jus de fruits frais, gaufres, crêpes, omelette, fruits, on en a presque mal au ventre d’avoir trop mangé. Mais quel délice!

Nous enfourchons des vélos mis à disposition et entamons une balade à travers la nature. Il fait gris et brumeux mais le spectacle n’en reste pas moins époustoufflant. Les roches sortant de terre et se laissant refleter dans l’eau stagnante des rizières me laissent rêveuse. Et le brouillard dans lequel elles émergent ajoutent encore un peu plus de mystère à cet endroit.

 

 



Nous explorons les lieux, nous égarant volontairement, quitte à tomber sur le chien d’un voisin, mécontent de nous voir débarquer sur son territoire. Ici, les locaux circulent encore à vélo, les chèvres et les poules sont en liberté, les hommes brulent un peu de tout dans de grands tonneaux, polluant l’air a souhait et laissant une odeur horrible sur nos vêtements.

 

 

Les femmes pêchent à l’hameçon en ramant avec leurs pieds et n’hésitent pas à nous proposer un tour en barque (mais ça, ce sera pour plus tard). La vie bat son plein. On s’arrête pour manger un bout dans une gargotte où la cuisinière semble absente, son fils s’improvisant cuistot afin de ne pas perdre ses seuls clients de la journée, nous concocte un truc mangeable et vient 3X nous demander si cela nous plait. Il a l’air plutôt fier de lui quand la mama rentre aux fourneaux et nous voit en train de déguster ses préparations! Elle nous proposera même une cigarette comme pour oublier tout ça 😉

 

 

 

31 janvier

Aujourd’hui, on loue un scooter (encore? Mais on ne fait que ça!), il faut dire que tout le monde ne s’appelle pas Eddy Merx et puis c’est loin! Visite de Hoa Lu: ancienne capitale du Vietnam pendant trois dynasties aux Xème et XIème siècles.

Le site est intéressant mais on ne s’attarde pas parce qu’on meurt de froid. Je crois qu’il fait 9-10 degrés mais on n’est pas vraiment équipés et les kms sur le scooter avec le vent de face nous ont bien refroidis. Même le thé (ultra sucré, comme d’habitude, décidement, ils ne comprennent pas le “sans sucre”) ne m’a pas rechauffé dans cet immense café à l’allure de réfectoire militaire. On décide de rentrer au village et on ne fera plus rien de spécial ce jour-là.

 

1er février

Ce matin, le soleil a pointé le bout de son nez. Ni une ni deux, nous filons vers le point de départ des balades en barque, nous attendions un jour plus clément pour se lancer et je pense que ce jour est arrivé. Nous enfourchons nos vélos et arrivons sur la place du village, d’où partent les barques. On tombe sur un bonhomme très sympa, ce n’est pas le cas de tous, c’est un peu l’excursion du coin donc ils se sentent en position de force et n’hésitent pas à vous pousser vite fait dans une barque, à la chaine. Mais pas avec notre homme!  La balade est super agréable, notre ami rame aussi avec ses pieds, on dirait qu’ils ont plus de forces dans les pattes que dans les bras, ou c’est pour le style… je n’ai pas perçé le mystère! On traverse des petites grottes, croise deux-trois autres barques en sens inverse et des hommes dans l’eau en train de pêcher ou de s’occuper de plantations diverses. C’est du boulot! Notre tour s’achève et nous ne sommes pas mécontents de l’expérience, c’était très chouette.

 

 

C’est par là…

 

 

 

On se promène dans le village, très calme en journée comme le soir. On croise des petits vieux qui posent même devant l’objectif! Il y a pas mal de drapeaux avec des signes communistes un peu partout, des vélos qui circulent et des charettes tirées par des boeufs avec des chapeaux pointus à bord. On comprend mieux pourquoi régnait un silence absolu: à l’entrée du village, tout le monde s’est réuni pour célébrer l’union de deux jeunes tourtureaux. Nous poursuivons notre balade mais d’abord: un stop pour un lunch avec vue, au bord des rizières. Puis nous enchainons avec la visite d’un petit temple et la rencontre d’un vieux monsieur barbu jouant d’un instrument…pour divertir les passants et nous demander une petite pièce, évidemment. Quelle naïve je fais, moi qui pensais qu’il était là par hasard, vaquant à ses occupations.

 

On pose ici!

 

Nous poursuivons notre balade en vélo vers Bich Dong, un sanctuaire composé de plusieurs temples, dont un à moitié troglodyte. Le tout accolé à la montagne du même nom.

Plus loin et suite aux conseils de notre hôte, on tourne à gauche pour s’enfoncer dans le vrai village de Tam Coc, celui qui a survécu au tourisme et vit encore à son rythme. Et c’est à moitié intriguée, à moitié mal à l’aise que je capte quelques instants de vie et reçois à mon tour, de timides sourires, intrigués, eux aussi.

 

 

Notre journée s’achève par la visite du jardin des oiseaux de Thung Nham, un complexe touristique qui permet de prendre de la hauteur et d’observer les environs, à la tombée du jour. En route, on croisera quelques vélos, des chapeaux pointus comme je les aime, des Vietnamiens avec leur masque leur couvrant la bouche, un cimetière haut en couleurs, des paysans travaillant dur dans les rizières, bref, un spectacle pour les yeux. Rien que le voyage vaut le déplacement, et puis cette vue… wow! Même sous la brume, le ciel nuageux et la faible luminosité de cette fin de journée…

 


 

 

2 février

Ce matin, nous quittons cette belle région pour découvrir la véritable Baie d’Halong, enfin pas tout à fait. Je m’explique. Effrayés d’y voir un nombre incalculable de touristes et de bateaux en file indienne sur le site, nous avons écouté les conseils de voyageurs rencontrés en chemin et avons opté pour l’alternative: l’île de Cat Ba. C’est la Baie d’Halong en mode relax. La beauté des lieux moins les contraintes des sites devenus si célèbres qu’ils en perdent leur authenticité. Après quelques heures de bus et un bon curry veggie bien mérité, nous partons à la conquête d’un hotel avec chauffage car celui réservé n’en possédait pas et on sentait clairement qu’on allait se geler les pieds! Non seulement, on trouve un endroit chauffé mais en plus avec vue sur la baie pour moins cher que le premier, what else?

 

3 février

Après avoir négocié notre tour en bateau la veille, nous embarquons ce matin pour un incroyable moment sur la baie de Cat Ba, en passant par la Baie d’Halong aussi mais à un endroit non atteint par les circuits classiques partant d’Halong. Même si je l’ai vu en photo, en vidéo, et si les pics karstiques peuvent ressembler à s’y méprendre à ceux découverts lors de notre voyage en Thaïlande, je suis émerveillée! Il fait brumeux et froid sur le bateau, je suis avec un tour organisé (pas le choix, et ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas ça) mais rien ne peut venir gacher ce moment magique. Je réalise encore et encore à quel point c’est une chance d’être là et de vivre cet instant, je fais le vide dans ma tête et ne profite qu’avec mes yeux de la plénitude que cet environnement me procure. J’essaie de graver ces images afin de m’y replonger un jour. Les formes asymétriques des roches ont du en inspirer plus d’un. Il y a même des gens qui vivent là, sur l’eau, dans des cabanes flottantes, leur activité principale étant la pêche et leur confort étant minime.

Le côté positif du tour, c’était le buffet-repas du midi, un choix incroyable de spécialités vietnamiennes: miam. Après s’être régalés, le bateau s’arrête dans un coin désertique et nous nous jetons à l’eau pour un tour en kayak entre les roches. Quel bonheur, quelle liberté de se retrouver là, si proches de cette nature luxuriante. Je ne suis pas prête d’oublier cette journée de si tôt! Après la visite d’un de ces villages flottants et son lot de légendes sur le plus gros poisson de la Baie enfermé dans leurs filets – leur assurant chance et prospérité – leur élevage de requins et surtout notre belle rencontre avec Elodie, nous assistons sans voix au coucher de soleil sur la Baie de Cat Ba. La cerise sur le gateau!

Nous terminerons cette belle journée par un apéro et repas au bord de l’eau, sur la terre ferme, cette fois, mais en bonne compagnie, toujours!

 

Ces roches aux formes gracieuses…

 

A perte de vue…

 

 

 

Village flottant

 

4 février

Aujourd’hui, nous visitons les environs en scoot (sans blague?) et partons découvrir le parc national de Cat Ba, une réserve naturelle à la végétation subtropicale. Il n’en faut pas plus pour éveiller mes envies d’exploratrice en herbe. Le trek de 2h sous la chaleur humide et en montée continue nous aura bien fatigués mais la vue au sommet est juste sensationelle! Voyez plutôt…

 

 

 

 

Il est déjà l’heure de rebrousser chemin, cet apres-midi, un bus nous attend pour notre prochaine étape: Mai Chau, avec un stop à Hanoi pour la nuit car pas de liaison directe. L’occasion pour nous de loger chez l’habitant, enfin, c’était une sorte de gite mais on rentrait par la cuisine familiale où la mamy s’adonnait à quelques préparations culinaires pour toute la famille. Et surtout nous avons pu goûter aux nouilles d’à côté, un délice. Nous y retournerons même un autre soir lors de notre séjour prolongé à Hanoi.

 

5 février

En route pour Mai Chau, en bus, comme d’habitude. La route est belle, malgré le temps maussade et capricieux. Nous sommes accueiillis chez Lynh, une nana extra qui vit avec sa mère, son chien et son chat dans la maison familiale, construite par son père et son frère. On se croirait un peu chez nous, on s’y sent bien et Lynh fait tout pour qu’on ne manque de rien. Des chips de coco sucrés, un petit thé parfumé. Elle nous donne même des couvertures en plus car la nuit s’annonce glaciale, frôlant les 0° et sans chauffage, évidemment.

Nous profitons du reste de la journée pour flâner dans le village et partir à la découverte de ses habitants. Ici, ça travaille dur, très dur dans les rizières et quand je les vois, pieds nus, ou avec de grandes bottes mais engloutis jusqu’à la taille et recouverts d’eau, des frissons me parcourent le corps, moi qui suis emmitouflée jusqu’au cou. Hommes ou femmes, tout le monde met la main à la pâte.

Plus loin, sur la route, c’est le marché, enfin, chacun vend ce qu’il peut le long du chemin: des gateaux, des légumes fraichement cueillis, de la viande, des poulets en cage et surtout ça fume, toutes sortes de choses sont brûlées, comme un peu partout au Vietnam. Entre l’odeur de viande qui me retourne les boyaux et les poulets entassés les uns sur les autres dans une fumée incessante, mon dégout pour la chair animale grandit de plus en plus. Nous achetons quelques fruits qui semblent savoureux et rentrons nous rechauffer chez Lynh, étonnés à la vue du nombre incalculable de drapeaux communistes flottant au vent dans la rue principale. Les panneaux imprimés en vietnamien pourraient m’éclairer si seulement je comprenais cette jolie langue. Ce soir, nous partagerons notre succulent repas avec deux californiens (brother and sister) très sympathiques et enrhumés (et ouais, je l’ai dit: ça caille ici!).

 

Vue de Mai Chau

 

Home sweet home…

 

Les travailleurs dans les rizières

 

Un aperçu du marché de rue…

 

6 février

Après une nuit (glaciale) mais emballés dans nos couvertures, telles de grandes marmottes, mettre un pied dehors semble une rude épreuve. La douche nous rechauffe les os et le petit dej’ nous met en forme pour la journée. Nous décidons d’entamer une petite marche à pied pour découvrir ce que cette belle région a à nous offrir et nous ne serons pas déçus. Veaux, vaches, cochons, couvée: je suis servie. Oui je suis gaga devant les animaux et oui j’ai une collection photographique infinie de ces bêtes à poil (ou à plumes, je prends tout) et je n’ai pas honte. Laurent, un peu, devant mon air béat lorsque je croise un buffle et lui fais le portrait.

 

Salut, toi!

 

J’adore passer devant ces maisons de terre, gamelles dans la cour, poulets chantant à se casser la voix, linge décoloré qui vole au vent et puis LA parabole qui contraste un peu avec le décor. D’autres maisons, plus loin, plus récentes, sont construites avec un étage en bois, on distingue du carrelage dans la cour et toujours une mobylette qui traine devant.

On s’enfonce dans les bois, c’est valloné, inutile de dire que j’y croise ma copine marguerite et même des petites mémés portant une cargaison de bois sur le dos… Je reste étonnée de voir cette force à cet âge et me dis qu’on en prendrait bien de la graine!

Devant, une étendue d’eau, vert émeraude, où semblent se régaler les oiseaux du coin, et pas qu’eux. Alors qu’on s’engoufrait dans une magnifique forêt de bambous, un troupeau de vaches rousses s’approchent de nous. Derrière, leur petit semble à part des autres et nous craignons une “opération sauvetage” en cours. Ni une ni deux, nous rebroussons chemin, de peur de finir encornés et perforés de toutes parts. Nous rentrons au village où nous attendent les deux chiens de Lynh dont un chiot de quelques mois à qui je me suis attachée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Cette petite course poursuite nous a affamé mais le village semble aussi mort qu’un premier janvier. Finalement, après avoir refusé ferme de rentrer dans des “restaurants” avec comme moyen d’appât, une tête de chèvre depecée… (ce n’est pas Laurent qui a insisté non plus, j’avoue), on mangera un riz sauté dans une gargotte locale, à côté d’une table de Vietnamiens endimanchés nous regardant du coin de l’oeil en train d’engloutir notre malheureux repas. C’était festin pour tout le monde, je crois qu’ils avaient pitié de notre maigre repas. Mais nous étions satisfaits, prêts à enfourcher nos deux roues pour une visite approfondie!

 

Les mamies-madame-muscles

 

Attention, âmes sensibles… (Emilie ne regarde pas!)

 

Le ciel, toujours couvert, ne nous a pas fait de cadeau, mais les habitants, si! Des enfants rieurs aux vieilles dames intriguées (plumant une poule en racontant le compte), rouge à lèvre sur les lèvres (et sur les dents, c’est pour le style), on en a eu pour notre argent. Ces Vietnamiens ont toujours le sourire aux lèvres et même si nous sommes incapables de communiquer, les regards en disent long. Même lorsque nous débarquons au cimétière du village, aux tons rougeâtres et en rien déprimant (contrairement à chez nous), les deux petits vieux assis par là nous regardent, surpris mais nous lancent un clin d’oeil amusé. La balade se poursuit, toujours un peu plus loin dans les rizières et je ne pourrai jamais oublier ce moment où j’ai vu un chien…cuire à la broche. Laurent m’avait pourtant dit de ne pas regarder mais la curiosité l’a emporté et je m’en suis mordue les doigts. Cette image m’a hantée un bon moment. Et j’ai commencé à refuser de manger de la viande rouge à partir de cet épisode-là, de façon irrégulière, certes, mais dés que c’était possible. Et oui, vous saurez tout!

Les chiens errants (encore vivants!) nous poursuivant nous ont guidé jusqu’à un petit café où nous avons profité d’une vue imprenable sur les rizières. Merci les toutous!

 

Mamy sur son 31!

 

Sur la route…

 

 

 

 

7 février

Nous tentons de prendre le premier bus pour Hanoi mais on finit par le rater ou il n’est jamais passé, nous ne saurons jamais!

Un dernier repas à Mai Chau s’impose, une bia locale et nous embarquons pour notre prochaine étape: la belle Hanoï. Le bus me sembla interminable et nous arrivons en pleine heure de pointe. Ça grouille de voitures, de scooters et ça klaxonne sans arrêt. Il est tard et nous posons enfin nos fesses dans un airbnb résérvé pour quelques jours. Ça fait du bien de s’installer et d’avoir l’impression d’être un peu chez soi. Ce soir, nous avons rendez-vous avec Andries, un voyageur Belge rencontré aux temples d’Angkor. L’occasion de passer une belle soirée ensemble autour d’un plat de nouilles et de parler voyages et découvertes.

 

En quittant Mai Chau

 

 

8 février

Première journée d’exploration de la charmante ville de Hanoi. Nous logeons dans un quartier un peu retiré du centre mais très agréable. Grands boulevards, petites épiceries, gargottes vendant nouilles et autres curiosités. On s’y sent bien et ça tombe bien car on y passera un bon bout de temps. Le soleil nous rechauffe et nous surprend. Nous arpentons les rues, les ruelles, à l’affût d’un moment de vie à photographier et nous sommes servis sur un plateau. Les coiffeurs shampouinant leurs clients sur le trottoir, la mamy triant ses feuilles de bananiers à même le sol – dans une position de squad impeccable -, des vendeurs en tout genre, papy qui lit son journal, des cireurs de chaussure, et cette bonne odeur de café torréfié qui flâne et nous envoûte, même moi la buveuse de thé.

 

 

 

 

 

 

 

Au coin d’une rue, un temple ou l’autre nous accueille en diffusant ses effluves d’encens et nous passons notre chemin. Soudain, contre toute attente, nous croisons une voie de chemin de fer qui traverse une ruelle, en son milieu. Il parait que le train y passe toujours et fait trembler les maisons qui la bordent. Etonnant. Je ne sais pas qui du train ou des maisons étai-en-t là en premier mais cela n’a l’air de perturber personne. Les habitants font du feu sur les rails ou jouent aux échecs sur le devant de leur porte et les poules pavanent comme si un train n’allait jamais passer par là…

 

 

 

 

Nous avançons vers le centre et rejoingnons le lac qui le traverse. Le coeur d’Hanoi où nous flanerons souvent. Et nous ne sommes pas les seuls. Les petits vieux se rejoignent ici sur les bancs publics, les jeunes jouent à ricochet sur le lac, il y a même des groupes qui font de la musique (dont des blancs avec une pancarte: give us money to go back home, culottés les gars!). Ce jour-là, je me ferai même interviewée au sujet de la journée de la femme par un Vietnamien teint en blond. Et je recevrai en cadeau une merveilleuse peluche. Elle est pas belle la vie?

 

9 février

Deuxième journée à Hanoi et cette ville n’a pas fini de nous surprendre. Nous nous éloignons un peu plus des points touristiques pour en découvrir toutes ses facettes. Nous sommes supris par la circulation, toujours aussi dense. Pas aussi intense qu’au Sud, à Ho-chi-minh mais le nombre de scooters m’impressionne toujours.

 

 

 

 

On visitera aussi le temple de la littérature, impressionnant vestige de l’époque de Confucius. Nous ne sommes pas les seuls à trouver l’endroit photogénique, un nombre certain de Vietnamiennes élégamment vêtues posent devant l’objectif et les jardins. Tout au fond du complexe, un vieil homme s’applique à la caligraphie et attire notre attention. Tout un art! Il est temps pour nous de nous poser autour d’un verre dans un bar qui mérite le coup d’oeil. Et il y en a plus d’un à Hanoi. Fauteuils rouges et ambiance tamisée, on se croirait dans un cabaret. J’adore. En face, un atelier de réparation de carrosserie, en pleine rue, vient contraster avec le charme désuet du bar dans lequel nous nous trouvions. Cette ville est une ville de contrastes et j’apprécie beaucoup.

 

 

 

Comme si nous n’avions pas assez marché, on se dirige vers le mausolée d’Ho-Chi-Minh. Même si nous ne pouvons pas y entrer, l’apprécier de l’extérieur est déjà, en soi, très impressionnant. Des gardes, tout de blanc vêtus font les cent pas, imperturbables. Plus loin, un type fait son Tai-chi, tranquille, Emile.

 

 

Ce soir, on tente un resto de dim sum à tomber à la renverse! Même le dim sum sucré nous a ravi les papilles!

 

10 février

Aujourd’hui, journée tranquille à se balader dans les ruelles, à faire quelques achats que nous enverrons plus tard par la poste. Nous profitons de la ville et de sa douceur de vivre. Un petit café par ci, un dessert par là, nous savourons chaque instant.

 

 

11 février

Un dernier petit dej’ au café d’en face et nous quittons déjà notre cocon pour l’aéroport où nous nous envolerons pour … l’Australie! Here we go 🙂

 

 

5 Replies to “Le Nord du Vietnam, une pure merveille…”

  1. Aujourd’hui c’est mercredi et j’avais un peu de temps avant le retour du nouveau papa à la maison 😉 Comme je comprends ta collection de photos de bêtes! Je me souviens des petits chipmunks dans les parcs nationaux aux USA, ils y passaient tous avec un François derrière « tu l’as déjà pris celui-là » 😀
    Bref, c’est toujours aussi gai de lire tes articles, voir ces photos magnifiques et retrouver ton humour dans tous tes mots! D’ailleurs comment tu fais pour garder tout ça en mémoire en fait? Tu écris quand même un peu après… Tu as un travel diary?
    Bisous bisous à tous les deux et bonne continuation!

    1. Mon Lison, je n’avais pas encore lu ton gentil commentaire 🙂 Enfin quelqu’un qui me comprend! Et tu n’imagines même pas la collection que j’ai, ici, en Amérique latine. J’en prends plein les mirettes: des perroquets, des iguanes, des colibris, des condors, des raies, des caïmans…yahou!
      Je suis contente que même à distance, je parviens encore à te décrocher un sourire 🙂
      Pour me rappeler de toutes ces anecdotes, je note parfois mais je prends surtout énormément de photos, et ça s’enregistre dans ma boîte noire à moi. Bisous à vous 3 les z’amis sans oublier Rosie!

  2. Donc je réessaie puisqu’on me dit que le message précédent ne sera pas publié
    Coucous les amis, SUPERBE voyage dans le temps … puisque en quelques clics nous sommes remontés en janvier… Bisous à vous,
    Memère et Maria.

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