Koh Rong Samloem, le bijou du Cambodge
4 janvier
Après quelques heures en bus jusque Sihanoukville puis un peu de ferry pour traverser un bout du Golfe de Thailande, nous arrivons enfin sur l’île de Koh Rong Samloem. Voyageuse dans l’âme mais très indisposée par tous ces transports, j’arrive à moitié k.o à destination. Néanmoins, le trajet en valait la peine, le décor est à couper le souffle! Eau turquoise, sable fin et ciel bleu. Un paysage de carte postale. Cela ressemble aux îles de la Thaïlande mais sans les complexes hôteliers, sans les touristes en fait. En plus, nous débarquons sur une petite partie de l’île où il n’y a qu’une seule auberge de jeunesse avec sa propre plage (mini, certes) et c’est tout. Incroyable, on se croirait presque seuls au monde… sauf qu’il y a une horde de backpackers (moyenne d’âge 20 ans), pour la plupart anglophones, venus faire la fête, rencontrer d’autres jeunes et surtout: boire des bières. Un peu perdus mais heureux d’être là, on nous accueille avec une petite bière (tout de suite dans le bain!) et on nous emmène vers notre chambre…qui n’est autre qu’un lit dans un dortoir de six. Grande première pour nous dans ce voyage, on tente l’expérience et surtout, pour tout avouer, il ne restait que ça sur l’île dans notre budget… et on voulait vraiment la visiter!
Ambiance « club-med », ce soir c’est barbecue au programme puis la soirée se poursuit avec une représentation sur la plage par les jeunes serveurs reconvertis en jongleurs et cracheurs de feu pour l’occasion.
Ah j’oubliais, l’animateur qui nous a accueilli a été très clair: « nous sommes en pleine jungle, rien ne doit trainer dans les bungalows, le toit n’est pas complètement fermé et les animaux sont attirés par la nourriture et même les savons et tubes de dentifrice! » Je cache donc TOUT et enferme le butin dans une boite en fer fermée à l’aide d’un cadenas. Parano, moi? Pas du tout! J’ai même pris le savon de ma voisine de lit pour le mettre à l’abri…safety first…! (j’ai oublié de lui dire d’ailleurs, elle doit peut-être encore le chercher). Je m’entoure de mon moustiquaire et embrasse mon Lolo de loin, cette nuit, on dort dans un lit superposé, lui, juste au-dessus de moi (au cas où une bestiole déciderait de nous attaquer par le toit, elle aurait d’abord affaire à Mister Lolo!)
5 janvier
Après une courte nuit où les voisines qui se sont levées pour un besoin urgent en allumant leur lampe de poche dans ma direction et ont ensuite trébuché sur un sac à dos puis les éméchés dehors qui ont chanté à tue-tête avec les bruits étranges des bêbêtes en fond sonore, je n’ai presque pas fermé l’oeil. Il est 6h30 et nous sommes bien éveillés tous les deux. Un petit-dej extra face à la mer et on oublie TOUT. “Good morning sealife”. Aujourd’hui, c’est journée farniente. Coquillages et crustacés. Laurent s’essaie même au paddle (mis à disposition sur la plage), le club-med je disais. Il y a même des hamacs suspendus dans l’eau!
6 janvier
Aujourd’hui, on décide de prendre le bateau et de visiter une autre partie de l’île. Celle-ci est plus habitée que la nôtre, quelques bungalows bordent la plage, le rêve! Une noix de coco frappée et nous sommes les plus heureux. Presque “tristes” de rentrer sur notre bout d’île isolée. Y a rien à faire, on préfère vraiment quand tout le monde se mélange, les jeunes et moins jeunes, les cools et moins cools. Pas les “groupes” de personnes du même type réunis au même endroit, et spécialement si on ne se sent pas appartenir à ce groupe en particulier. Nous prenons tout de même le bateau pour retrouver notre auberge. Ce soir, on a de nouveaux voisins de chambre, c’est fiesta et tintamarre au dortoir, il y en a même un qui ronfle bruyamment. Puis soudain, c’est tempête dehors, le vent souffle et c’est le déluge. Je prie pour que le toit tienne bon. (ça a marché). Bref, courte nuit pour nous.
7 janvier
Levée tôt donc, j’en profite pour prendre quelques clichés au lever du soleil. Les hommes qui bossent sur les bateaux faisant la traversée se réveillent à peine et sortent de leur maison flottante à moitié endormis. Il est encore tôt et c’est silence radio. Je n’entends que le bruit des vagues et des oiseaux. Si je pouvais méditer, je le ferais juste là. Peut-être suis-je même en train de le faire sans le savoir… C’est tellement apaisant.
Le temps passe et il est temps pour nous de lever l’ancre et de se diriger vers la prochaine étape de notre voyage: Siem Riep et les temples d’Angkor!
2 Replies to “Koh Rong Samloem, le bijou du Cambodge”
Toujours en train de rêver quand je te lis… j’attends les temples d’Angkor avec impatience 😊
Ils arrivent! Bon, ça fait des siècles qu’ils existent, tu pourras patienter encore un peu 😉
Blague à part, l’article est presque bouclé. Des bises Marieke